Je m’appelle Emmanuelle Esnault. Je travaille sur Chinon. Depuis très longtemps, j’ai été attirée par le monde de la santé et du bien-être. Après mon baccalauréat, j’ai tout tenté pour devenir kinésithérapeute, mais le concours étant trop sélectif, je n’ai pas réussi. Je me suis tournée vers le métier de manipulatrice en radiologie, car j’avais envie d’aider les gens. J’exerce ce métier depuis plus de 20 ans. Il m’a permis d’être à l’écoute des patients, d’évaluer leur problématique et d’essayer de répondre au mieux à leurs questions, à leur stress et à leur anxiété.
Mais après plusieurs années de pratique, j’ai commencé à sentir qu’il me manquait quelque chose dans mon métier. Les patients n’avaient pas toujours la réponse à leur douleur, qui n’était pas forcément visible à l’imagerie mais pas non plus d’origine psychologique, contrairement à ce qu’on veut leur faire croire.
Entre-temps, je suis devenue maman. J’étais très heureuse dans ce rôle, mais en même temps, j’ai commencé à avoir régulièrement des phases de stress. Celui-ci devenait de plus en plus présent pour finir par être omniprésent. Je me mettais la pression pour être une bonne mère, pour bien gérer la maison, et j’avais peur pour mes enfants. Je ne me reconnaissais plus. J’étais irritable, je m’énervais facilement et je criais sur mes enfants. Je m’approchais dangereusement du « burn-out maternel ».
J’avais déjà utilisé la sophrologie pendant mes études pour passer mes examens, et depuis longtemps, je m’intéressais à la santé naturelle. Un jour, j’ai donc eu envie de me former à la naturopathie et à la sophrologie, pour m’aider à aller mieux et en même temps pour pouvoir aider les autres à améliorer leur quotidien. J’ai décidé de prendre ma vie en main et, pour cela, j’ai été suivie par une sophrologue qui m’a beaucoup aidée à me sentir mieux et à gérer mon stress. La vie à la maison s’est apaisée. J’ai retrouvé mon calme et ma sérénité.
Grâce à cette expérience, j’ai décidé d’aider les personnes stressées qui sont souvent des femmes à s’apaiser, à retrouver la joie d’être dans leur vie de tous les jours, d’être avec leurs enfants sans s’énerver et à lever la charge mentale pour éviter le « burn-out maternel et/ou professionnel »